Tim Walker - Pearlescent Xiao Wen, Shoreditch, London, for Givenchy |
Dans le monde de Tim (pas Burton),
mais Walker le photographe, l’étrange est beau et le beau est étrange. Tim
Walker ne se cache pas d’aimer tout ce qui est bizarre, dérangeant, difforme.
Un peu comme son homonyme, Monsieur Burton avec qui il a d’ailleurs travaillé à
plusieurs reprises. La féminité sur laquelle il travaille régulièrement côtoie
les plus sombres métaphores shakespeariennes. Enfant du Vogue US, son travail est exposé à la Somerset
House à Londres jusqu’au 27 janvier. Les belles y sont damnées et Alice continue
de déambuler dans son pays des merveilles… un peu moins merveilleux. On ne se
lasse pas de ce gothique burtonien, terriblement romantique. Les arlequins et
arlequines sont des petits démons de l’au-delà narguant et rappelant notre
nature de mortel. Tim Walker a fait de la beauté un travail sur la vanité. Si
vous n’avez pas l’occasion d’aller voir cette exposition, un livre, également,
s’apprête à paraître : Story Teller chez Editions Thames & Hudson.
Tim Walker: Story Teller
Supported by Mulberry
18 October
2012 - 27 January 2013
Daily 10.00-18.00
(1 Jan 12.00-18.00)
East Wing Galleries, East Wing
Daily 10.00-18.00
(1 Jan 12.00-18.00)
East Wing Galleries, East Wing
et
Story Teller, par Tim Walker, Editions Thames & Hudson, 256 pages, 60
euros.
(c) TIM WALKER-KARLIE KLOSS & LUKE FIELDWRIGHT, LONDON, 2010 BRITISH VOGUE |
(c) TIM WALKER - NATHANIEL LYLES & HIS BONE BED, NORTHAMPTONSHIRE, UK, 2010 CASA VOGUE |
GUINEVERE VAN SEENUS, OXFORDSHIRE, UK, 2011 |
© TIM WALKER PICTURES, Juliet Bewicke, horse in house,
Eglingham Hall, Northumberland, England, 1998, British Vogue
|
(c) TIM WALKER - MICHELLE HARPER, PARIS, FRANCE, 2012 W MAGAZINE |
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